Blind Seats

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Blind Seats. « Le charme de ce patronyme », entendu un soir dans la file d’attente à l’Opéra, leur a « immédiatement sauté aux oreilles ». Logique car Blind Seats, c’est avant tout une affaire d’imagination. D’ailleurs, la pochette de leur premier album a des allures de Test de Rorschach : chacun peut y mettre, y voir, y rêver ce qu’il veut. Car un blind seat, c’est typiquement le fauteuil qui se retrouve, on ne sait comment, on ne sait pourquoi, derrière un poteau perdu. Du coup, ce siège aveugle ou aveuglé, ce phare sans horizon, il reçoit des sons et des parfums, mais pas de lumière : le spectateur qui s’y assoit doit apprendre à se raconter des histoires avec
ses oreilles et rien qu’avec ses oreilles. Bref, c’est de la fantaisie en bloc, tout comme le post-rock instable de Boris Boublil (claviers, guitare), Csaba Palotai (guitare) et Emmanuel Marée (batterie).